Avec Jésus-Christ, il n’y a pas de distanciation sociale,
il nous garde tous près de Lui.
Lors des deux premiers dimanches de Carême, avant la crise de la coronavirus, à chaque célébration eucharistique durant le credo et la prière universelle, les intervenants dans le chœur, nous nous approchions de la croix pour signifier que nous grandissions dans la foi et que notre foi était contagieuse, qu’elle s’étendait de plus en plus à la communauté et que c’était ensemble en communauté que nous marchions vers Pâques accompagner de Jésus-Christ. Chaque semaine on déposait deux ou trois personnages qui représentaient la communauté près du Christ; nous qui étions en pensée, en prière et en action dans la communauté.
Mais, à la mi-mars, la Covid-19 nous a bouleversé, elle s’est introduite dans notre pays et nous devons suivre les règles et les conseils de la santé publique, si nous voulons ensemble passer à travers cette pandémie.
Même si les églises et chapelles de notre unité pastorale sont fermées, nous continuons quand même de prier pour tous les paroissiens et paroissiennes de notre unité et même au-delà. Nous les appelons, nous célébrons la messe par Skype ou Facebook. En respectant les règles prescrites, nous accompagnons les personnes endeuillées par téléphone en ces temps difficiles.
Voilà pourquoi nous avons quand même continué dans la basilique Sainte-Anne de Varennes à ajouter les personnages qui nous représentaient auprès de Jésus crucifié. Lui qui souffre avec nous durant cette période difficile pour tous, mais davantage pour les personnes seules, âgées ou celles qui manquent d’espérance en des jours meilleurs.
Dans la société, il est très important d’avoir une distanciation sociale pour se protéger, mais avec le Christ, il nous porte sur son épaule et dans son cœur où que nous soyons si nous nous tournons vers lui avec confiance.
Ça va bien aller!
Mario Desrosiers, curé
Unité pastorale Sainte-Marguerite d’Youville
Recteur de la basilique Sainte-Anne.